jeudi 29 avril 2010

La zone euro est ruinée et , ce, definitivement .
VOIR EN LIGNE :
Texte
 Historiquement l ’euro a été construit a la va vite, sans bases , une veritable coquille vide !!
 Pays trop nombreux, d’ un mode et d’un niveau de vie completement different .
 
 Des productivites , adaptées a chaque climat—entre la finlande et l’ italie du sud— une association explosive !!

 
 L’ euro , cette monnaie errante , sans politique monétaire efficace
 sans politique budgetaire commune
 a la fiscalité disharmonieuse ex : benelux , 3 pays ,
3 systemes d’ impositions differentes. Un paradis fiscal au Luxembourg , une exemption d’ impots sur les dividendes en belgique....Ce syteme anarchique favorise le capital qui trouve toujours un toit au coeur meme de la zone euro qui ressemble tres fort a un patchwork.
 sans politique sociale coherante : un salaire minimum different , dans chaque pays , avec des moeurs familiaux adaptés. Les soins dispensés sont très variables , l’age et le niveau des retraites different dans CHAQUE PAYS.
 
 Cela ressemble a une association qui aurait été sacralisée par le pompeux traité de Maastrich. Celui ci a été voté par nous ...les europeens !! mais sans savoir ni comprendre de quoi il retournait car il y eut manipulation electorale . On croyait batir l’europe au sens EUnis d’ europe . United States OF Europ .
 
 On a signé ce traité la main forcée , tous les gouvernements attendaient un OUI franc et massif.
 ILS nous offriment une zone de libre échange et l’ euro. En fait c’était la voie royale ouverte au liberalisme sauvage. Tout allait commencer : les crises monetaires (grace aux banques anglosaxonnes débridées) les DELOCALISATIONS pour agrandir les fortunes des actionnaires , un enrichissement global mais principalement du grand capital.
 
Tout ce petit monde creait ses marginaux et son cortege de charité.
Le social foutait le camp,les syndicats s’ affaiblissaient , la pauvreté gagnait les franges marginales des populations (tout dependait des liens familiaux exercés dans chaque pays)
 
 En scène : les pauvres, les riches et la classe moyenne.
La classe moyenne est suffisement riche pour entretenir les 2 autres classes.
Elle est politiquement essentielle pour maintenir la cohesion sociale et la stabilité du pays.
 Cette classe pense que les annees 90 ont amené de nombreuses crises sociales et financières . A leurs yeux la classe politique est très dévalorisée , une crise de confiance s’ installe . Payer pour les banques d’ affaires devient penibles.
 D’ autant que tout cela ne serait pas sans la complicité de nos politiciens.
 
Dans ce contexte de crise grecque il faut se poser des questions sur l’euro.
La BCE, les europeens et leur euro fort se ridiculisent a nos yeux.
 
On découvre une reactivité tardive de l’ europe qui lui sera fatale.
On constate l’ impossibilité de s’ en sortir sans le recours de Washington, au travers du FMI . L’ europeen se retrouve anxieux et ésseulé. 
 
L’ euro se retrouve très attaqué, selon le pari de G. SORROS
3 pays dégradés a cette heure : L’ espagne a rejoint la peloton . La speculation bat son plein . L’ Europe conciliabule.
 
IL y aura accord sur la grèce mais la perte de confiance sera majeure .
Les dettes des pays europeens sont immenses , la chine s’ éveille , l’ inde s’ éveille et l’ europe se ferme dans ses égoismes protectionnistes.
 Comment accroitre notre PIB devant une telle concurrence ??
 Comment rembourser les dettes quand tout se passera dans la zone pacifique nord
 
En conclusion, tout le monde doit apporter son obole au pays . La classe moyenne étouffe sous les charges , les riches sont très volatils et se concentrent dans les zones défiscalisées. ILS echappent donc a l’ impot .
 IL en est de meme pour les societes du CAC 40, toutes delocalisees . IL est de notorieté publique que leur participation a la nation est une charité.
 Les administrations, les ministeres et tout les corps d’ état interviennent peu ou pas dans notre systeme social.
 
Tout repose majoritairement sur la classe moyenne et les petites PME qui ont pignon sur rue et qui creent la vie du pays.
 Aux politiques d’ élargir leur champ d’ action , de lutter efficacement contre les passe-droits et ainsi concourir a l’ assainissement de la dette publique. Ceci est capital car les compressions de budget ne pourront se faire que sur le social.
 IL EST URGENT D’ ASSAINIR : LES BANQUES
  : LES POLITICIENS
  : LE SYSTEME NEO-LIBERAL SAUVAGE
 
 
P.-S.

mercredi 28 avril 2010

    • le peuple grec n’ est manifestement pas responsable de cette crise financiere qui a ete cree a leur insu et nullement issue d’ une volonte nationnale . Ce fut la consequence d’ une oligarchie profiteuse et irresponsable . C’ est donc a ces "coquins " de payer , et a leurs banques complices —goldman sachs par ex—
      Bruxelles et le gouvernement grec imaginent faire payer cette dette , au seul peuple , en baissant drastiquement son niveau de vie.
       Nos gouvernants et leurs complices ,les marches financiers, ont besoin d’ une
      DOUCHE ISLANDAISE. Un referendum ou le peuple voterait OUI ou NON au remboursement de LA DETTE. Ce serait peut etre non !!
       Les profits des speculateurs seraient arreter net devant cette fronde. L’effet domino ,vers le portugal, serait stopper net. Le jeu des financiers serait grippé et les gouvernements desarconnes.
      Nous vivons dans des democraties qui se lezardent , ou nos hommes politique ne sont plus credibles:TOUS DES POURRIS devient le leitmotiv. Voter est decredibilise,semble inutile(...ca ne servira a rien !!)

      "On ne peut rien faire" est la phrase cléf de la plupart des citoyens
      Nous sommes les plus nombreux et les moins respectes, toujours responsables toujours taxables.
      LAISSEZ NOUS LA DOUCHE ISLANDAISE qui restaurera peut etre le dialogue
      sinon la crise étendue entrainera la misère, la remontée du fascisme et la guerre.
      sANS COMPTER l ’ attitude des pays d’ extreme orient et d’ afrique a l’ egard d’ un occident a terre

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mardi 27 avril 2010

die grecque par C LEBELLEC
aujourd’hui c’est la chute des bourses—6% a athenes,4% a paris,3% a londres— ce qui denote un reel manque de confiance en cette europe et sa zone euro.
Pour moi comme pour les marches(qui ont degrade a nouveau la grece BB- et le portugal AA-) LA ZONE EURO reste une entite curieuse... A qui faut il telephoner pour avoir des nouvelles  ???? IL y a un tel manque de cohesion que les investisseurs senses quittent le navire. C’ est le paradis des speculteurs, les taux s’envolent , LES CDS suivent en toute logique
 Quelle poule aux oeufs d’ or , on sait qu’ pays peut toujours payer !!!
Oui mais les grecs exasperes, les portuguais surpris et vexes, peuvent demander un referendum a la mode islandaise : ce serait NON. Les speculateurs, les banques pourries , auraient des pertes a eponger —tout comme le citoyen europeen qui ne se trouve nulle faute dans ce cyclone financier.
Un tel scenario provoquerait un electrochoc salutaire. Les peuples reprendraient leurs droits et les financiers rentreraient dans leurs limites d’ avant crises,d’avant 1990.

RAPPEL:de 1935 a 1970 il n’y eu plus de crises.Elles recommencerent lors de la REliberalisation des banques en 92 et 99. On doit retourner aux banques de depots et reguler les finances sauvages.
IL FAUT EXIGER DES MESURES DRASTIQUES DE LA PART DE NOS GOUVERNANTS

jeudi 15 avril 2010

L'Europe des spéculateurs




 


Prévisualisation L’Europe des spéculateurs
et si tout n’etait qu’un vaste plan pour niveller par le bas tous les pays europeens ? Ainsi ,le niveau de vie serait identique en roumanie et en allemagne. Nos administrations politiques ont besoin d’ une sorte de "tremblement de terre" pour nous faire admettre une forte regression sociale.
Nos banques ont été choyees ,c’est mieux pour tout le monde.Le probleme est de tout prendre aux memes .Ca c’est toujours fait,c’est historique ! Dans l’ ancien regime 1% de la population était noble , ils ne devaient que le droit du sang (officiers des armees du roi)
Autres ennuis a venir :les actions toxiques vont elles resurgir afin d’ entretenir notre crise ? Certaines pistes existent et,ce ,sans paranoia,pour dire que voila un séisme financier fort a propos.
ET pourtant le malheur parait véniel,un petit pays de NOTRE ZONE EURO a "truandé"ses comptes afin de rejoindre le bouclier euro. Evidemment tous ont fait de meme et étaient au courant que la GR avait abusé. Les jeux peuvent commencer : Les agences de notation entrent en scène avec leurs notes, desquelles on en deduira les taux d’ interets,les CDS-qui sont censées assurer les speculateurs en cas de défaut de paiement de la dette.
Ce pays a 300 milliards de dettes sur le dos,un deficit budgetaire autour des 13%,la dette represente 120% de son PIB.On fait appel a tous les pompiers pour arreter l’ incendie grec ,UE,FMI le grand mechant pompier americain. L’europe reflechit ou plutot l’ allemagne s’ oppose a toute aide financiere ou toute caution en faveur de ce petit pays representant 3% du PIB europeen.Une aide immediate aurait anihilé toutes les ambitions speculatives sur les obligations émises par athenes. L’aide immediate aurait due etre de mise.Washington paie pour los angeles,milan paie pour reggio de calabre etc... L’ europe pourrait ,mais ne daigne.Elle préfére travailler pour la speculation qu’aider un "compatriote"dans le besoin,avec les risques de contagion-par effet domino-et les restrictions budgetaires infligées aux grecs. Si les autres pays de la zone sud(pigs anglosaxon)subissent les memes degradation—ex:portugal— ce sera la spirale infernale ,l’echec de l’UE et de la zone euro.
L’ affaire est grandiose pour les speculateurs qui seraient bienvenus en europe pour acheter des obligations a un rapport de 6 a 7%,jouer avec les CDS qui s’ envolent a cause des notations baissieres,et placer le tout a notre banque europeenne a 1%ce qui leur laisse un benefice impensable(5a6% des sommes placees, que le citoyen grec leur offriraient ) L’UE ,dans ses constantes promesses,ses plans jamais encore reellement appliqués,enrichit Wall st et Londres.Il faut dire que la grece essaie de se debrouiller seule et n’ a fait aucune demande officielle a l’ UE ou au FMI. Quel temps perdu,quel argent dilapidé pour le peuple grec qui aurait pu beneficier d’ un taux correcte a 4 ou 5%avec l’ aide des EUROPEENS.
On esperera que cet episode,tout compte fait bénin,sera resolu par les moyens deja promis par les sauveteurs. Dans le cas contraire ce serait dur pour tous nos peuples,les guerres sont peut etre finies dans nos pays dits developpes,autre chose nous attend.
POURQUOI LA GRECE RESTE ABANdonnee ?

mercredi 14 avril 2010

l' erope,la GR, observees par les speculteurs

Par C LEBELLEC (xxx.xxx.xxx.121) 14 avril 18:24
l’allemagne n’ est pas le grece , Milan se fiche de Reggio de calabre,la catalogne espagnole veut son independence et pourtant : le gouvernement federal paie pour Los ANGELES et la californie . CE sont les etats unis d’amerique  !!
En fait il faudrait se sentir europeen,Etre Fier de son drapeau.
 Les marchés jouent avec les nerfs des europeens : lundi 12 la grece s ’ attaque aux banques et obtient 1,50 milliards a 2 ans ,a 6% :elle paie 6 fois plus que les etats europeens AAA+.
Un accord intervient enfin entre les europeens et leFMI
Europe ,30 M d ’ € a 5% sur 3 ans et FMI 15 M.
La grece ne se precipite pas sur cette offre ,qui reste une promesse mais qui rassure les marches.Athenes a des raisons d ’ attendre car le 9 /05/2010 se deroulent des elections importantes pour angela MERKEL.
 Les allemands ne sont pas favorables a l’€ ,   et decides a refuser une aide a la grece.
Donc l’ attente est de rigueur car l’ allemagne peut user de son veto.
Les marchés sont rassurés . Mais quand verront ils l ’ argent ? Les promesses europeenes concretisees , et la grece convaincue d’accepter cette rigueur pour surnager et garder la tete hors de l’eau.
D’ici fin mai l ’ écheance est de 10M. 30 M avant fin 2010= 40 M et on ne parle pas du futur.
 Ce qui serait decide ,par l’ europe et le FMI :10M+30 M — a 5%,sur 3 ans.Les 3/4 a l’ europe et 1/4 FMI.Rien n’ est fait,ce ne sont que des plans que tous etudient,la grece n ’ a plus qu’ a approuver.
On pense meme que les europeens pourraient tripler l’ aide et la porter a 90 milliards d’€.
Tout est dans le veto allemand  !!!
Certains economistes estimaient q’un plan efficace en faveur de la grece devrait s’ elever a 20/% de la dette de 300 M soient 60 MILLIARDS D’ € ,et ce pour fin 2010.
 esperons que l’ europe fera preuve de son existance !! Sinon elle perdra sa credibilite aupres des marches, ce qui est de mauvaises augures pour le futur proche( ex : le portugal)







samedi 10 avril 2010

on. Peut-être il est le seul à en parler parce qu’il est un des seuls à comprendre le fonctionnement du système (bon, il y a aussi Jacques Cheminade).
Rendez-vous compte par exemple de l’ignorance du journaliste d’"Arrêt sur Images", et de sa stupéfaction lorsqu’il se rend compte qu’effectivement, comme l’affirme le document vidéo BANKSTER, les banques prêtent de l’argent qu’elles n’ont pas avec intérêt :


Voyez ce que dit Mélenchon sur les banques :


.
vote : 0
Par C LEBELLEC (xxx.xxx.xxx.121) 10 avril 13:35
LA GRECE A TRICHE COMME TOUS LES PAYS QUI VOULAIENT RESPECTER ET RESTER DANS LA ZONE EURO.En fait vos tableaux explicitent les dettes exterieures des pays de la zone euro et demontrent qu’ aucun ne respecte ces accords dits de MAASTRICH.
  Seule la FINLANDE entre dans la regle des 60% d endettement.Elle presente un accroissement de cette dette de pres de 40%(previsions 2010).
 Cet accroissement parait raisonnable et dans la moyenne globale.
 L’ irlande est la championne de l ’ accroissement de le dette ext:218% avec une dette ext prevue aux alentours de 80% en 2010
 L’ italie parait tres stable et toujours au dessus de 100%... !
 LE MEILLEUR ELEVE EST LA HOLLANDE avec un accroissement de la dette tout a fait dans la lignee de ses partenaires 40%.Elle est neanmoins comparable a la finlande.
 De ces chiffres on retire la lecon suivante : les accords de Maastrich ne sont plus respectes et de nombreux pays MAGOUILLENT LEURS COMPTES. L’Italie est remarquablement stable et toujours fidele a ses 100% du PIB avec un acroissement de la dette de ...12% !!!
 Personne ne verifie les comptes des pays.Le citoyen ignore tout,ou sera sa responsabilite le jour du remboursement venu ???

 La commission europeene sait ET VEUT ignorer tout des comptes des pays europeens.
C ’ est certainement une tactique plus ou moins machiavelique pour pretexter des mesures d ’ austerite.Le peuple paiera ses exces, paiera aussi et surtout pour les differents gouvernements qui nous ont mene a la ruine. En votant , nous les avons legalises , eux nous ont infantilises,ILS nous ont cache tous les problemes afferents a ces endettements.
 Nous vivons en Democratie(!) , nous votons pour designer nos represantants.
 Nous sommes donc responsables de leurs actes...Sauf pour les democraties REELLLES qui,a l ’ instar de l ’ ISLANDE, voteront non et par la meme creeront une jurisprudence afin de neutraliser cet axe pouvoir politique et pouvoir financier.
 Un pays ne peut faire faillitte. Mais les citoyens bernes peuvent refuser de payer pour leurs elus. En fait A QUI DEVRIONS NOUS DE L ’ ARGENT ?? aux grands argentiers,qui EUX ont choisi nos politiques et leurs administrations.
 Quelle est donc la solution  ??? Nous declarer irresponsables... Le vote est devenu sourd , nos dirigeants sont de beaux parleurs , televisuellement excellents.
 Les medias ne sont que leur relais... L ’ imformation reelle est tres difficile a capter pour le votant de base.
Les Neos-liberaux veulent une cure d ’ austerite des populations : adaptabilite,flexibilite du travail et reformes severes du social et des retraites. La fameuse crise,largement diffusee par les medias, reste un atout majeur pour expliquer l’ austerite aux populations.
 TOUT CE QUI COUTE EST MAL CONSIDERE ; donc d ’ un rapport nul le SOCIAL— rarefaction des syndicats efficaces— LA SANTE PUBLIQUE ,plombee par une population vieillissante , UN CHOMAGE—de plus en plus organise — et des REVENUS FISCAUX et SOCIAUX imcomplets car les grosses firmes,avec l’ aide des paradis fiscaux et autres niches fiscales, ne paient plus leur obole a la bonne marche des pays.
 L’ ACTIONNARIAT ET LA HAUTE FINANCE dominent le monde. ILS tiennent toutes les clefs : les medias( bouyges,lagardere,murdoch)
  : des jetons de presence dans toutes les entreprises du CAC 40
  : les administrations politiques a leurs ordres ( ce qui veut dire justice,gouvernance totale , impunite fiscale et autre)
Les financiers sont friands de LICENCIEMENTS : la bourse monte..
 de DELOCALISATIONS -idem- recherche des couts les plus bas
 de MONDIALISATION—" volatilite" parfaite pour ces liberaux qui sont en position de force pour echaper a toute loi . L’ argent etant nomade par excellence !!
En fait il est net que nous devons reagir .Le coup de l’ islande apparait sympa

vendredi 9 avril 2010

tissant des crises economiques
PERSONNE NE CONNAIT L’ AVENIR , MAIS CERTAINS ELEMENTS APPARAISSENT DANS NOTRE SOCIETE.  LES VALEURS BASIQUES SE DEGRADENT. LA PEUR DE L’ AVENIR GAGNE DU TERRAIN , DE MEME QUE LA PAUVRETE , ET CE ,DANS TOUS LES PAYS,PAUVRES OU DEVELOPES

VOIR EN LIGNE :
Texte
LES CRISES MONETAIRES DE 1929 2000 2008 SE RESSEMBLENT TOUTES .
SEULE L’ ULTIME DE 2008 IGNORE SON ABOUTISSANT. LES OPTIMISTES LA VOIENT INNOFENSIVE ET EN VOIE D EXTINCTION. CE SERAIT DONC UN EPISODE SANS CONSEQUENCES QUI N AMENERAIT AUCUNE NECESSITE DE CHANGEMENT OU DE REFORMES.
 ON MET QUELQUES RUSTINES,ON RASSURE EN SUSSURANT DE BELLES PAROLES,LES MEDIAS RENTRENT DE SUITE DANS LE RANG DE LA BIEN DISANCE(SAUF AUX HEURES TARDIVES OU TRES MATINALES) LES ACTEURS FINANCIERS ET POLITIQUES NE CHANGENT RIEN A LEURS JEUX.
 LA CLASSE MOYENNE PAIE POUR EVITER L EFFET SYSTEMIQUE D UNE CRISE QUI PEUT RUINER DES ETATS : LA GRECE,LE PORTUGAL ?L ISLANDE ET L’ I RLANDE etc.....
 
LES PESSIMISTES ET LES LUCIDES Y RECONNAISSENT L HISTOIRE QUI ,C ’ EST BIEN CONNUE,A UNE FACULTE DESARMANTE A SE REPETER.
 RAREMENT LES ERREURS DU PASSE ONT SERVI DE LECON ET D’EXPERIENCE AUX GENERATIONS SUIVANTES.EN OCCIDENT LES GUERRES SONT DEVENUES INCONNUES DEPUIS 1947,ENVIRON 60 ANS.ELLES SEMBLENT REMPLACEES PAR LES CRISES ECONOMIQUES.
 LA LECON DE LA CRISE DE 29 ,AVEC SON CORTEGE DE DOULEURS,N ’A PAS ETAIT PRISE EN COMPTE PAR LES GENERATIONS SUIVANTES.
 
APRES LES 30 GLORIEUSES(1974)LES FINANCIERS ONT RESSORTI LEURS BEAUX HABITS DE 1929 ET LEUR CORTEGE DE VICES. EVIDEMMENT LES POLITIQUES ONT SUIVI COMME DES CANICHES(POODLES). ENTRE 1974 ET 2008 QUELQUES EVENEMENTS INTERESSANTS SONT A CITER : ---- POMPIDOU, ISSU DU MONDE BANCAIRE, DECIDE DE FAIRE DES EMPRUNTS NATIONAUX AUX BANQUES PRIVEES ET NON A LA BANQUE DE FRANCE COMME CE FUT L ’USAGE. AINSI LA DETTE DE L ’ ETAT EST PRIVATISEE, DE MEME QUE LE DEFICIT BUDGETAIRE ET TOUTES LES DETTES ENGENDREES PAR NOS POLITIQUES. ON REMARQUE QUE LES SOCIALISTES AU POUVOIR N’ ONT RIEN CHANGE A CELA.                                  LES INTERETS PAYES PAR LES FRANCAIS N’IRONT PLUS DANS LES CAISSES DE LA BANQUE NATIONNALE.
 DESORMAIS ON VIVRA A CREDIT, CE QUI FAVORISERA LA PAIX SOCIALE...DANS UN PREMIER TEMPS !!
CE SERA DU CREDIT PUBLIC ET DU CREDIT PRIVE.
LA CONSOMMATION DES MENAGES S ’ENVOLERA , CE QUI ACCELERERA LA CROISSANCE ET LE PIB(CONSTITUE A 70% PAR LA CONSOMMATION , QUI EST SURVEILLEE DE TRES PRES ET SOUVENT CITEE PAR LES MEDIAS ; MEME LES BOURSES MONDIALES DEPENDENT DE L’INDICE DE LA CONSOMMATION)
 ----CLINTON DEBRIDE LES FINANCES EN REVENANTS SUR LES DECISIONS PRISES EN 33 PAR ROOSEVELT ET SUITE A LA CRISE DE 29
 ON REFUSIONNE LES BANQUES DE DEPOTS ET LES BANQUES D’AFFAIRES
 ON LIBERALISE LES FINANCES(LE STARTER DU NEO LIBERALISME VENAIT DE REAGAN ET TATCHER DANS LES ANNEES 80)
 UNE EXCELLENTE NOUVELLE:LE MUR DE BERLIN EST TOMBE,ENTRAINANT LES SOVIETS DANS SA CHUTE.
 LA MONDIALISATION N ’ A PLUS QU ’ A COMMENCER....
 LE CAPITALISME DEBRIDE SE TRANSFORME EN NEO LIBERALISME SAUVAGE
 
 ----L’ADMINISTRATION G.W.BUSH ACCELERE LE PROCESSUS ; L ’ECONOMIE AIME LA GUERRE !! CRISE DES START UP EN 2000— BOURSES ERRATIQUES KRACHS EPARSES(BARINGS,CRISES ASIATIQUES...) , ET 2008...L ’ ANNEE DES SUBPRIMES.
 
 PREMIER TREMBLEMENT DE TERRE FINANCIER DONT LA FIN NEST PAS ENCORE ECRITE.
ON A CERTAINEMENT EVITE LA CATASTROPHE IMMEDIATE EN RENFLOUANT LES BANQUES CE QUI A EVITE LE DESAMMORCAGE DE LA POMPE FINANCIERE.
 L’ERREUR EST DE NE PAS REVENIR AUX MESURES PRISES PAR ROOSEVELT EN SON TEMPS.RECLOISONNER LES BANQUES—DEPOTS ET FINANCES—
 REDONNER CONFIANCE AUX EPARGNANTS EN LEUR ASSURANT LEURS DEPOTS A 100%
 LA DEMOCRATIE NE POUSSE PAS DANS UN DESERT DE PAUVRETE
IL FAUT DONC REMETTRE LES GENS AU TRAVAIL AVEC DES SALAIRES DECENTS
CONTINUER LE SOCIAL ET REGLER LE PROBLEME DES RETRAITES(PROBLEMES EPINEUX CAR NOS PAYS VIEILLISSENT)
 IL FAUT RENDRE LE SERENITE AUX GENS ET FAVORISER L’EMERGENCE DE LA CLASSE MOYENNE.
UN PAYS FORT ET OPTIMISTE A UNE CLASSE MOYENNE IMPORTANTE ET RICHE.
UN PAYS PAUVRE EST SOUVENT DANS LES MAINS D’UNE NOMENCLATURA RICHISSIME
 
LA CRISE N EST PAS FINIE.LE CHOMAGE NE CESSE DE CROITRE,LE SOCIAL SE DETERIORE ET LA DETTE PUBLIQUE S ’EMBALLE —ET CE,DANS TOUTE LA ZONE OCCIDENTALE—
LE DEFICIT BUDGETAIRE EST PREOCCUPANT DANS TOUS LES PAYS OCCIDENTAUX.
 
LES SOLUTIONS EXISTENT , MAIS SONT SOIGNEUSEMENT IGNOREES PAR LES ACTEURS POLITIQUES . LES ADMINISTRATIONS CLINTON,BUSH ET OBAMA SONT DE PURS PRODUITS DE WALL STREET. N SARKOSY VEILLE SUR SES AMIS ,TOUS RICHISSIMES ET TRES FAVORISES PAR SA POLITIQUE. NOUS LES ELISONS ET ILS TRAVAILLENT CONTRE NOUS... 
 LES SALAIRES BAS SONT COMPENSES PAR DES CREDITS PERSONNELS CAR UN PAUVRE DOIT CONSOMMER.  C ’EST BON POUR LE PIB ET CA CONSOLE LE PEUPLE.
 LA VERTU SUPREME DE CE MECANISME EST DE PRESERVER LES MOUVEMENTS SOCIAUX !! ON ENDORT LE PEUPLE EN LUI DONNANT DES HOCHETS( CITE PAR NAPOLEON INVENTANT LA LEGION D’HONNEUR)
 NOTRE SOCIETE EST RICHISSIME , DOUEE D’UNE FORTE PRODUCTIVITE.
L’ECART DES SALAIRES S’EST FORTEMENT AGRANDI DEPUIS LA DISPARITION DU COMMUNISME. AUPARAVANT LES OCCIDENTAUX SE DEVAIENT DE FAIRE L’ADMIRATION DES AUTRES REGIMES ; IL FALLAIT ENDIGUER LE SOVIETISME,LA GUERRE FROIDE BATTAIT SON PLEIN. TOUT AYANT CHANGE , NOS DIRIGEANTS OCCIDENTAUX N’ONT QU ’UNE IDEE:PLAIRE A LEURS LOBIES !
 
LA VIEILLE HISTOIRE EST CELLE DE KEYNES :
 ---MEILLEURE REPARTITION DES RICHESSES
 ---FAVORISER LE SOCIAL
 ---LUTTER EFFICACEMENT CONTRE LE CHOMAGE EN EVITANT LES DELOCALISATIONS ET AUTRES MEFAITS DE LA MONDIALISATION.
 ---ARRETER DE CREUSER LE DEFICIT PUBLIQUE CAR UN JOUR VIENDRA : " LA GOUTTE FERA DEBORDER LE VASE"
 ---REVENIR VERS UN CAPITALISME MODERE ET TRES CONTROLE PAR UN ETAT RESPONSABLE QUI AURAIT SU RESTAURER SA CREDIBILITE AUPRES DES VOTANTS.
 REVALORISER LE TRAVAIL REEL ET PALPABLE ET NE PAS GLORIFIER LES MIRAGES FINANCIERS ET BOURSIERS,CE CASINO INFERNAL QUE SONT LES SALLES DE MARCHE.
 ---EN FAIT IL FAUT REEQUILIBRER LES VALEURS
 ---REHABILITE L’ARGENT : IL FAUT DE L’ ARGENT POUR VIVRE, MAIS NE PAS VIVRE POUR L’ARgent

jeudi 8 avril 2010

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Le chômage en France n’est pas uniquement le fait de la crise





vote : 0 Par C LEBELLEC (xxx.xxx.xxx.121) 8 avril 13:07

ou est la crise ?Elle m apparait comme essentiellement financiere, due a une mutation de notre societe et a des politiciens incapables de reagir aux deficits sociaux et financiers.



Les dirigeants se devaluent en nous abreuvant de slogans—FRACTURE SOCIALE,POUVOIR D ACHAT, on a connu LA FORCE TRANQUILLE, a chacun sa reclame !

On croyait qu ils pensaient a nous et a nos problemes. PAS DU TOUT.

Election gagnee, les promesses se mutaient en leur contraire : en fait il fallait lire l’ inverse. fracture sociale signifie pauperisation des francais et de leur systeme sociale

pouvoir d achat ---il baissera —

La crise,a laquelle nous ne pouvons rien,est un fabuleux joker dans des mains de polititiens.

L alibi CRISE explique la fallite du sociale,l impasse des retraites et la baisse drastique du niveau de vie.Tout ces problemes seraient resolus par une gestion plus honnete et une reelle volonte de travailler pour les electeurs qui par leur vote ont legitime leurs dirigeants.

Tout le monde devrait payer des impots et des charges sociales.Seules les classes moyennes sedentaires en paient.Les grosses PME ,les mastodons de l industrie paient

peu en se servant des paradis fiscaux que leur volatilite permet aisement.

De plus elles recoivent des aides de l etat,de l europe et beneficient de la bienveillance des tribunaux(affaire erika/total)

Ces grosses compagnies , en se delocalisant ,nous laissent les chomeurs qu il nous faudra prendre a charge. CES TRAVAILLEURS ABANDONNES POUR RAISON FINANCIERE(lors des licenciements les actions prenent de la valeur)SERONT AUTANT DE COTISANTS EN MOINS.

En fait seul compte l actionnaire qui exige un haut rendement et une nette reappreciation de l entreprise.

En resume:les gros ne paient pas ou peu,quand il ne font pas du deficit fiscal.

IL est clair qu ils beneficient de toutes sortes de protections

En acroissant le chomage ils creusent notre deficit:ceci est gere par leurs politiciens,choisis par eux et legitimes par nous ! Ceux ci gerent les crises,inondent et controlent les medias,parlent au peuple pour l endormir.Un pays est bien cote si il est stable politiquement et socialement.

Le gerant politicien doit jongler astucieusement avec les finances surtout quand elles se degradent.IL faut expliquer pourquoi —les travailleurs pauvres,la necessite d avoir 2 salaires et les differents deficits creuses et pour l instant equilibres par les banques privees et surtout les classes moyennes s ’ amenuisantes et vieillissantes.



Autrefois on avait un plan et une evolution de carriere.IL existait des patrons paternalistes et des ouvriers attaches a leur travail.On partait en retraite le coeur leger plus ou moins satisfait de sa vie professionnelle.LE SALAIRE DE MR SUFFISAIT A ENTRENIR LA FAMILLE.Quand une entreprise licenciait c etait pour une faillite.



Actuellement la consideration du travail tend vers 0 , la carriere est devenue erratique,l argent roi domine et fascine toutes les categories sociales ! L ’ exemple vient d en haut l’ actionnaire ne considere plus l ouvrier qui lui meme perd sa confiance en lui.

En fait les petits salaires ,attaches a leur environement,a leurs liens familiaux,sont tres peu volatils , pas assez diplomes et trop peu specialises.ILS rentrent en concurrence avec les travailleurs des pays emergants .Quand a ceux qui quittent leur terroir la misere et la rue les attendent.

En fait le travail est devenu un passeport pour la misere et la deconsideration.

La satisfaction et l ’evolution professionnelle permettent d ’optimiser l ’avenir



Personne ne croit plus a la politique.Surtout les jeunes : chez qui on retrouve le plus fort taux d absention.Les politiciens ont la tete ailleurs,le citoyen aussi !!



Les financiers et les actionnaires continuent leur jeu favori—s enrichir toujours plus—

La classe moyenne paie pour eux et s appauvrit

on rejoint les periodes miserables suivant les annees 30,apres la crise de 29.



La mondialisation mais surtout la chute du mur de berlin nous a ramenes dans le tourbillon des annees 30. Les populations revoltes et ruinees se jetteront dans les bras du premier beau parleur venu,qui saura les sortir de leurs desillusions,qui pourra leur redonner espoir.

L ’ HISTOIRE SE REPETE TOUJOURS

mercredi 7 avril 2010

7 avril 19:55
LA GRECE NE PEUT FAIRE FAILLITE
 QUI EST RESPONSABLE DE LA DETTE : les anciens gouvernants et les banques qui ont maquille les comptes pour presenter de bons bilans lors de l entree dans la zone euro.
 MORGAN STANLEY a maquille d autres comptes,dans d autres pays. Tous les dirigants et responsables europeens etaient au courant et tous magoullaient.
La solution est de faire un referendum en demandant au citoyen grec si il est d accord pour rembourser une dette pour laquelle il ne se sent pas reellement responsable : en somme imiter l islande qui a voter le mois dernier NON AUX REMBOURSEMENTS.La responsabilite reviendrait aux banques avides de gains et aux politiques complices.Difficile a faire admettre si tout le monde est dans la combine !
LA QUESTION A POSER EST DOUBLE : voulez vous payer ET declarer le pays en faillite
Si oui , que feront les banques lesees ?
Elles refuseront tout pret au pays:il faudra survivre en autarcie
LA CUPIDITE des dites banques est telle que leur reaction pourrait etre celle d un joueur qui tenterait de se refaire a tout prix. MIRACLE que je souhaite a la grece !
IL NE FAUT PAS OUBLIER QUE CET ETAT DE FAIT,SI IL SE PRODUISAIT, FERAIT JURISPRUDENCE

lundi 5 avril 2010

  • avril 15:05
    Baser des convictions à partir de la bouillie scientifique (y a pas d’autre mot) que vous livrez en début d’article c’est soit parler au club Dorothée, soit proposer aux adultes de batir un monde à partir de leurs souvenirs de contes de fées.
  • vote : 0
    Par C LEBELLEC (xxx.xxx.xxx.121) 5 avril 15:58
    le neocapitalisme baptise liberalisme,souvent a outrance,devient un electron libre incontrolable et particulierement (volontairement...) incontrolé. Effectivement quand les cellules deviennent folles elles donnent des metastases qui émanent des cancers primaires.
    Le libre-echange,le libre commerce non entravé,sans regulations autre que de FAIRE DE L ARGENT par n importe quel moyen serait la tumeur primitive.
     L’ agitation financiere et boursiere qui virevoltent autour de ce foyer primaire peut s appeller des metastases.
    Elles vont vite,ne connaissent aucune loi,rien ne les arrete. Au contraire elles fabriquent des petits encore plus ambitieux et virulents.Meme la loi de la jungle est douce en comparaison !!
     Les cellules canceruses avancent et penetrent les organes sains dans le but de les affaiblir puis de les detruire et ce sans vergogne.
     Le cancer est comme le liberalisme : sauvage et destructeur , PAS ETERNEL.
    Une petite classe de riches s enrichit scandaleusement.
    Conjointement des foules de citoyens deviennent toujours plus pauvres
    Au meme moment la classe moyenne s epuise,s affaiblit. En fait elle devient la seule classe a supporter les depenses publiques.A cause des bulles financieres,du pillage des entreprises par des actionnaires toujours plus voraces,de la destruction organisee des PME les rentrees fiscales et sociales s amenuisent.Les politiques appellent ca LA CRISE !!! Ce ne sont que des pretextes visant a diminuer le social dans le pays.On essaient tous les fronts,car il ne faut pas que le citoyen se revolte.On lance des ballons mediatiques en attendant les retombees.Les capitalistes exigent que les gouvernants dirigent un pays calme et maleable.
    Les riches ne font pas vivre le pays,ils le depouillent .
    Les pauvres n ont aucun moyen et beneficient du peu de mesures sociales encore en vigueur
    Le PIB est basé sur la consommation des menages( a 51% en chine,70% en fr )
    Si la classe moyenne est forte et riche , socialement le pays sera bien nanti.Les gens seront confortes par une securite sociale rassurante , des ecoles et universites reputees ,un tissu social fort et efficace.La consommation augmentera ,l epargne sera investie sans crainte du lendemain. Les dettes publiques et les deficits budgetaires disparaitront !!
     La prevention du cancer de notre societe passe par l edification d une classe moyenne qui puisse entretenir le pays et se faire respecter des requins de la finance et de la politique.
    On respecte un organisme fort et vigoureux,a l inverse la faiblesse a toujours attire les predateurs.On raisonnera de meme pour les cancers et autres metastases.
    Actuellement,l occident s enfonce dans la maladie.Au bon moment les riches quitteront le bateau.Seuls resteront les populations non volatiles.
     Cette societe ne peut continuer plus longtemps:on ne travaille que pour les actionnaires,les financiers et leur bulles.On travaille pour eponger la speculation,les delocalisations et les merveilleux paradis fiscaux dont le nombre croit d une facon exponentielle.
    Auparavant le travail etait valorise.L’argent n en etait que la juste recompense dont on tirait une certaine fierte.Actuellement c est un monde virtuel ,a ponion !! Oubliee la fierte du travail bien fait .Oubliee la valorisation d une equipe soudee, en un mot plus de but...
     L’argent doit etre au service de l homme ET non l homme a son service.
    On peut aussi paraphraser Moliere : "il faut de l argent pour vivre mais ne pas vivre pour l argent "
    JE CROIS QUE CETTE SOCIETE EST ATTEINTE D UNE PATHOLOGIE GRAVE
    EN CE MONDE RIEN NE DURE :L ’ EMPIRE ROMAIN(1500 ANS)
     LE COMMUNISME ET SA SOCIETE SCLEROSEE a laquelle nous ressemblons de plus en plus.La paralysie du vieillard nous guette !
    UN VIEILLARD MEURT, LA CHINE ET L ORIENT RENAISSENT
     Soyons rassures le cancer ne se propage pas comme une epidemie mais s attaque au desordre,au desequilibre et a la faiblesse.

dimanche 4 avril 2010

vote : 0
Par C LEBELLEC (xxx.xxx.xxx.121) 4 avril 13:14
fabuleux expose sur ces paradis qui ne nous sont pas reserves. Le syteme est rode,huile,et efficace a tous les les etages.Encore un nouvel episode du TOO BIG TO FAIL...la chansonnette imparable !
L avenir est toujours difficile a predire sauf dans ce cas ou nous assistons a un systeme qui enfle a vue d oeil,dont les profits atteignent des sommets:A QUAND LA TOUR DE BABEL ?
 Dans ce monde l etre humain est doue de peu de raison,il pense a tort que rien n a de fin en ce monde.Sa devise est toujours plus haut et plus fort....arrive sisyphe et sa logique implacable !!!!
On ne peut continuer a subir de telle evasion fiscale a l heure des endettements COLOSSAUX de TOUS les etats occidentaux.
Nos managers nous rabachent toujours les memes discours:ILS vont agir et retablir des regles bancaires et fiscales.Sans aucun pouvoir et meme avec une complicite bienveillante, que voudront ils faire pour enrayer ces phenomenes ?
 ILS veulent nous restreindre,agraver les charges globales et toucher aux retraites et aux mesures sociales.On parle d’ economiser sur le personnel des hopitaux et des enseignants.
Les enseignants et les universitaires sont L AVENIR d un pays—nous regressons !
Il est certain que l enseignement et la sante coute au pays,c est de la contre production.
A contrario les produits financiers et fiscaux sont fabuleusement rentables pour une frange de la population(plus notable que la notre)
En fait,eux encaissent et nous financons.Le contribuable moyen s appauvrit rapidement et le classe BRANCHEE voit ses revenus decuples.
 les politiques devraient reflechir et convaincre leurs amis combinards que dans la vie rien n est eternel.....les finances,l ecologie et la sur

samedi 3 avril 2010

gulaire du système économique

Grâce aux paradis fiscaux, le CAC 40 paie deux fois moins d’impôts que les PME. Bizarrement, alors que sarko a joué le cow boy tout l’hiver pour terrasser lesdits paradis fiscaux, ceux-ci se portent très bien. Normal, leur poids dans l’activité commerciale internationale est bien plus important qu’on ne le pense.

Les coûts en Europe, les bénefs’ au paradis !

Enfin, bref. C’est le Conseil des prélèvements obligatoires qui l’a dit dans un rapport publié fin 2009 : pour 100 euros d’impôts sur les bénéfices payés par une PME, une entreprise du CAC 40 n’en paiera que 43. Ca fait 2,3 fois d’impôts en moins. Si le CAC 40 payait comme les autres, l’Etat pourrait encaisser 15 milliards d’euros par an au lieu de 6,5 actuellement.

Donc, quand on entend justement les PDG du CAC 40 et le Medef dire que les "prélèvement obligatoires", autrefois appelés "cotisations sociales" sont écrasants, il convient de relativiser largement.

Mais par quel miracle le CAC 40 est-il épargné (ce qui ne l’empêche pas de gémir pour obtenir des réductions d’impôts et des subventions diverses et variées) ?
La réponse est simple : les paradis fiscaux et les transferts des bénéfices1] !

On sait par exemple que BNP Paribas -dont l’Etat est le 1er actionnaire, avec 17% du capital depuis avril 20092]- détient 189 filiales offshore3] dans des paradis fiscaux, les Banques Populaires en ont 90, le Crédit Agricole en a 115, LVMH en a 140 (dont 33 à Guernesey, allez savoir pourquoi...) le groupe PPR en a 97, Schneider 131... Parmi les paradis les plus prisés, on a les Pays-Bas, (17% des filiales du CAC 40) le Royaume-Uni (30 % des filiales), le Luxembourg, sans oublier Hong Kong, la Suisse...

Ainsi, on transfère les bénéfices dans les filiales des paradis fiscaux où il n’y aura pas de taxe, tandis que les coûts sont enregistrés en France. Selon le magazine Alternatives Economiques, les entreprises du CAC 40 (qui sont donc 40) possèdent 1.470 filiales dans des paradis fiscaux. C’est sûrement pour ça qu’on n’y a surtout pas touché...
 
Les investissements, acquisitions et autres sont réalisés en Europe, et les bénéfices sont aspirés dans les paradis lecanardenchainen451830tt8fiscaux. Si l’on ajoute à cela les niches fiscales, responsables de 7 milliards d’euros de pertes fiscales en 2007, il y a moyen de diminuer considérablement ses impôts !
Rien que le Crédit Impôt Recherche (CIR), une grosse niche inventée par Sarko en 2008 bien qu’il ait dit vouloir mettre fin auxdites niches fiscales, va coûter 4 milliards d’euros en 2010... Et ce truc est génial : ce sont les plus grosses entreprises qui vont capter l’essentiel du pognon. D’après un rapport du député Gilles Carrez, 718 grosses entreprises vont toucher 57% de l’avantage fiscal lié au CIR.
 
Les paradis fiscaux sont un réel problème puisque tout l’argent qui y passe est une perte sèche pour les Etats, qui se goinfrent donc sur les contribuables. Et les PME…
 
D’après Raymond Baker, ce ne sont pas la corruption et le crime organisé qui font tourner les paradis fiscaux : la première serait à l’origine de 5% des flux de capitaux illicites vers ces pays, tandis que le crime organisé représenterait 35% de cet argent. Les 65% restants ? D’après Baker, il s’agit de l’argent détourné par la fraude fiscale, dont bien sûr celui des multinationales. Une fuite de capitaux qui augmenterait de 18% par an, d’ailleurs les paradis fiscaux eux-mêmes semblent augmenter puisqu’ils étaient 25 au début des années 70, et au moins 72 aujourd’hui.
 
On parle actuellement de 55% de commerce international et 50% des flux financiers mondiaux, engloutis dans les paradis fiscaux. Sans même aborder la question du blanchiment, l’évasion fiscale4] à elle seule justifie qu’on mette fin à ce système qui relève du pillage pur et simple.
Bien sûr, il n’y a pas que le CAC 40 qui fait sortir ses bénéfices dans les sociétés offshore. Grâce aux paradis fiscaux, les anglais ont ainsi pu constater qu’en 2007, un tiers des 700 premières entreprises du pays n’avaient pas payé d’impôt du tout, et deux autres tiers s’en sont tirés avec moins de 10 millions de livres de taxes. Quant aux contribuables US, ils ont du être enchantés d’apprendre qu’entre 1998 et 2005, la moitié des entreprises US n’ont pas versé un seul dollar au fisc.
 
paradis_fiscauxLes deux tiers des hedge fund seraient domiciliés dans des paradis fiscaux, un tiers des investissements directs à l’étranger (IDE) des multinationales vont vers eux. Comme l’argent est en grande partie réinvesti, 47% des IDE en France viennent de filiales offshore de multinationales basées dans ces pays à fiscalité réduite. En Chine, par exemple, les plus gros investisseurs sont trois paradis fiscaux : Hong Kong (41 milliards de dollars) et les Iles Vierges Britanniques (16 milliards), Singapour, puis le Japon et les îles Caïman… En inde, c’est l’île Maurice qui est le premier investisseur. Normal…
Un dernier chiffre global sur lesdits paradis fiscaux, ou « tax heaven » : 11.500 milliards de dollars y transiteraient chaque année5], alors que le PIB mondial est de 71.000 milliards de dollars.
 
Ainsi, les quelque 89.000 habitants de la petite île de Jersey abritent 512 milliards d’euros, répartis dans les 47 succursales de grandes banques internationales qui y stationnent…
 
Récemment, une enquête a été ouverte au parquet de paris, pour « blanchiment de fraude fiscale » contre Michelin, Elf et Adidas notamment. Mais il semble que Michelin ait été bien plus inventif que ses collègues. Deux cadres de Michelin dirigeaient aussi la Fondation Copa, abritée par la banque LGT6] qui appartient à la famille princière du Lichtenstein. D’autres fondations collaborant avec LGT détenaient des sociétés offshore à Panama et dans les Iles Vierges Britanniques, et tout le monde soustrayait de l’argent pour une caisse noire7]. Bref, c’est à ce genre de petits arrangements qu’il serait bon de mettre fin.
 
 
Pourtant, l’agitation fut ostensible
 
On se rappelle du show permanent de sarko l’hiver dernier, de ses tirades enflammées et des « mises en garde » contre ces paradis fiscaux «  inacceptables » et les banques qui en profitent, etc. Il a même déclaré en septembre, du haut de ses talonnettes, que « les paradis fiscaux et le secret bancaire, c’est terminé »… On se rappelle aussi qu’après le G20, censé nous faire entrer dans un nouvel ordre économique mondial, eh bien l’éléphant n’a même pas accouché d’une souris. D’aucuns pourraient parler de grossesse nerveuse…
 
En effet, à part demander gentiment aux banquiers français de « montrer l’exemple » en limitant le nombre de leurs filiales installées dans ces « pays à faible fiscalité », et agiter une liste noire, devenue grise, des paradis fiscaux, il ne s’est pas passé grand-chose. Les clients fortunés des banques en profitent tout autant que leurs actionnaires. D’ailleurs, le 31 décembre 2009 sarko a mis les points sur les ‘i’ : « de cette crise, va naître un monde nouveau auquel nous devons nous préparer en travaillant plus ». Le « nous » étant : les actifs/contribuables/consommateurs/vache à lait.
 
A ce sujet, un article récent du Figaro est éloquent : « En pointe dans la lutte contre les paradis fiscaux, woerth4l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) a décidé de laisser aux États l’opportunité de sanctionner les juridictions non coopératives ».
 
Donc en gros, faites comme vous voulez, déclare l’organisme de « pointe » aux Etats. On était tellement pressé d’agir qu’en septembre 2009, l’OCDE en était toujours à applaudir les vœux pieux du G20 concernant la transparence fiscale. Tout comme en janvier 2010, pourtant ni sœur Anne ni personne ne voient toujours rien venir de concret, à part ces fameuses « conventions fiscales » (au sujet desquelles l’OCDE se félicite que 195 aient été passées en 2009, contre 23 en 2008. Mais comme il y a 72 paradis fiscaux, on reste loin du compte8].
 
Finalement, la seule contrainte notable a donc été d’imposer aux paradis fiscaux de passer douze conventions fiscales avec des pays étrangers, afin d’assurer un minimum d’échange d’information, à la demande, si besoin. Du coup, beaucoup de ces paradis ont signé des conventions entre eux (d’après L’Expansion, c’est 30% du total des conventions signées par les paradis en question), comme ça pas trop de risques. Par exemple, sur 10 conventions signées par Monaco, 8 l’ont été avec des paradis fiscaux. Le Luxembourg en a passé 7 sur 17 avec des paradis fiscaux, le Lichtenstein 6 (voire 10) sur 139], l’Autriche 10 sur 15…
 
Sinon, l’Europe a réussi, contre la préservation du secret bancaire, à imposer que les paradis européens (Belgique, Autriche), mais aussi la Suisse, San marin et le Lichtenstein, commencent à taxer les revenus de l’épargne, ce qui n’est pas grand-chose d’autant plus qu’aucun taux d’imposition n’est imposé. Et puis, les banques françaises, BNP en tête, ont promis de fermer leurs succursales offshore dans les pays de la liste grise10] de l’OCDE (qui se réduit de mois en mois : même le Lichtenstein, la Suisse et Monaco n’y sont plus, ainsi que neuf autres pays).
 
 
paradis_liste_REDUITMais rien ne se passe
 
Parmi les paradis fiscaux, on a différents créneaux : secret bancaire, fiscalité avantageuse, facilité pour implanter des sociétés écran (paradis juridique), absence totale de collaboration avec les impôts et la justice des pays étrangers, et bien sûr beaucoup cumulent ces avantages.
 
Le Delaware, par exemple, qui se vante d’avoir des lois « modernes et flexibles  », est fort apprécié des entreprises US puisque pas moins de 43% des boîtes cotées à la Bourse de New York y ont leur siège, ainsi que 60% des 500 plus grosses boîtes US et de nombreuses multinationales qui cherchent à s’implanter aux Etats-Unis.
Certains buildings de la capitale du Delaware, Wilmington (73.000 habitants) abritent même jusqu’à 200.000 entreprises ! Au total, un million de sociétés, dont la quasi-totalité sont off-shore, ont leur siège dans cet Etat de même pas un million d’habitants. Mais bizarrement, il n’est pas sur la liste noire de l’OCDE.
 
Le Delaware est devenu un paradis fiscal dès la fin du XIXe siècle, pour faire compétition au New Jersey, qui venait de se lancer dans la course à l’imposition la plus basse afin d’attirer les entreprises et de remplir les caisses vides de l’Etat.
Moult avantages liés aux sociétés offshore (dont les activités sont réalisées hors de l’Etat) attirent tout ce monde :
- La simplicité juridique pour créer une société et tout étant basé sur une jurisprudence très favorable aux entreprises, il y a une certaines « sécurité juridique » à s’installer dans le Delaware.
- Simplification extrême de la comptabilité, puisqu’il n’est pas obligatoire de tenir ladite comptabilité, ce qui amène à penser qu’il n’y a pas non plus de redressements fiscaux.
- Simplification administrative puisqu’on peut créer sa boîte en 48 h dès qu’on a reçu les premiers documents, mais au maximum ça prend deux mois.
- 0 impôt sur les bénéfices, mais, quand-même, une franchise tax de… 200€ (pour une LLC, le type d’entreprise le plus couru, faisable sur Internet en quelques clics) et un impôt sur le chiffre d’affaires de 0,1 à 2%.
- On ne demande pas le nom des vrais propriétaires de la société, et les noms des associés (personnalités physiques ou morales) ne sont pas publiés au registre du commerce.
- Il ne faut que 500€ de capital.
- On n’est pas obligé d’ouvrir un compte bancaire au Delaware, mais on peut le faire même si on est interdit bancaire…
- Pas de droits de succession
- Pas d’obligation d’avoir une assemblée des actionnaires
- Il peut y avoir un seul actionnaire
- Et puis, comme partout aux Etats-Unis, il n’y a ni impôt sur les dividendes, ni taxe sur les gains en capitaux réalisés par des étrangers.
D’innombrables cabinets de conseil peuvent vous proposer de créer votre société LLC au Delaware pour moins de 600€, ou moins de 900€ clefs en main en à peine trois jours. Pour ce prix-là, vous aurez même des numéros de téléphone et de fax US, et votre siège social au Delaware pour un an. Par contre, votre adresse commerciale sera en Floride…

Tous ces éléments font que, en novembre 2009, l’Indice d’Opacité financière (FSI pour Financial Secrecy liste_noire_paradis_fiscaux_vide_tres_bonne_v_L_1Index11]), censé évaluer les lieux les moins coopératifs, a mis le Delaware à la 1ère place de l’opacité financière. Devant le Luxembourg, la Suisse, les îles Caïman, Londres (4è place quand-même), l’Irlande, les Bermudes... La Belgique arrive neuvième, les Pays-Bas quinzièmes (seulement), Israël est vingtième, Monaco n’arrive que … soixantième !
La première place obtenue par le Delaware montre, d’après l’indice FSI, qu’il est le plus opaque en matière d’information, mais aussi des points de vue comptable et juridique.
 
En fait, aucun Etat US digne d’être sur la liste noire des paradis fiscaux n’y a été inscrit. La Floride, le New Jersey ou les Iles Vierges y ont échappé tout comme le Delaware, alors que la Suisse ou la Belgique se sont retrouvés sur la liste grise.

Mais bizarrement, pour le fisc Français, le Delaware est synonyme de paradis fiscal12], et si on se fait pincer à avoir une société sans employé ni comptes au Delaware, l’Etat impose automatiquement à 33% les ressources de la société.
 
La City de Londres la 1ère place financière mondiale, est aussi un Etat dans l’Etat13], disent les mauvaises langues. Mais, de fait, les lois fiscales et juridiques de la city n’ont rien à voir avec le régime commun en Angleterre. Il est d’ailleurs amusant de noter que le dernier G 20 s’est déroulé dans l’un des plus grands paradis fiscaux.
 
Moult systèmes y participent, comme les trusts, qui permettent une opacité maximale puisque l’anonymat des associés est garantie. Le but étant d’attirer de l’argent et donc, quand-même, des recettes, vers Londres. Pas de bol, avec la crise une bonne partie de cet argent virtuel a disparu…
 
Quoi qu’il en soit, aujourd’hui 59 Etats sont sur la liste blanche de l’OCDE, ce qui veut dire que ces pays respectent les normes internationales. Super, alors quoi sert-il de faire une liste ? Pour dire que tout va bien ?
 
Quant à la politique de sarko, qui ne se gène pas pour stigmatiser chômeurs et profiteurs de la sécu, on ne peut que constater que la fraude fiscale n’est pas un problème. Les effectifs de l’administration fiscale ont chuté de 10% en 6 ans. Et puis il est question de « dépénaliser le droit des affaires », bien que la fraude soit un sport dans le monde du business.
 
 
paradis_fiscaux_selon_christian_antonelli_L_1Les raisons pratiques du statu quo…
 
Dans les faits, les paradis fiscaux amènent au pillage du fisc des pays du nord, mais à la ruine des pays en développement, où nos entreprises s’adonnent allègrement à l’évasion fiscale. Techniques : surfacturations et prix de transferts.
 
125 milliards échapperaient ainsi à ces pays tous les ans, avec des conséquences terribles pour les populations locales. Outre le pillage des ressources et des « aides » de la banque mondiale et du FMI, nos multinationales s’empiffrent sans verser leur obole.
 
Quand on sait que Jersey est le plus gros producteur et un des plus gros exportateurs de café et de bananes vers l’Europe, on comprend jusqu’où ce système des transferts au sein du même groupe peut aller. En effet, les entreprises bien connues Kraft, Dole, Chiquita (chacune un quart des ventes mondiales de bananes), Fresh Del Monte et Fyffes ont toutes moult filiales dans des paradis fiscaux, dont Jersey. A elles quatre, ces boîtes ont gagné 1,4 milliard de dollars en cinq ans, mais n’ont payé que 200 millions de dollars d’impôts. C’est-à-dire qu’elles ont versé environ 14% de leur bénéfice, quand l’impôt sur les sociétés est de 35% aux Etats Unis, où est situé leur siège.
 
Fresh Dole, par exemple, réalise près de la moitié de ses ventes aux Etats-Unis, mais y a affiché un déficit de 35,2 millions de dollars pendant que le bénéfice hors Etats-Unis était de 133,5 millions de dollars. Du coup, zéro impôt aux Etats-Unis, et mieux : un crédit d’impôt de 8,3 millions sur ses futurs impôts.

Accessoirement, on se rend compte que ce n’est pas parce que les multinationales viennent pleurer en disant qu’elles ne font pas assez de bénéfice en Europe, qu’il faut leur filer du fric.
Mais aussi, le système des prix de transfert crée une inflation des prix. Le système est simple, et au final c’est le consommateur qui paie.
1. Une entreprise achète des bananes à 13 centimes le kilo à un producteur du sud. Là, 1 seul centime de bénéfice est soumis à une taxe.
2. Elle « revend » les bananes à une filiale basée dans un paradis fiscal, mais dont les activités sont en fait réalisées en Europe par la société mère. L’astuce, c’est que les bénéfices réalisés par la filiale offshore restent dans le paradis fiscal. Mais Jersey n’a jamais vu passer une seule banane.
3. Les bananes sont vendues au prix fort en Europe. Au final, le prix a augmenté de 460%, et le groupe basé en Europe aura payé 60 centimes le kilo, avant de revendre à des grossistes pour que le consommateur paie 1 euro. Et 47 centimes de cet euro échappent à l’impôt.
 
On comprend que mettre fin aux paradis fiscaux risque d’être fort compliqué. Car le système des prixJerseyBananes1 de transfert est un atout devenu structurel pour les multinationales. Ce n’est pas pour rien que Microsoft a mis en Irlande tous ses droits de propriété intellectuelle, où il n’y a pas de taxes là-dessus14]. Au final, le groupe a économisé 500 millions de dollars en 2005, par exemple, en utilisant sa filiale Round Island One Ltd, qui détient presque tous les brevets du groupe15], en gère les revenus, et est basée en Irlande. Idem pour les labos Pfizer et Bristol Myers Squibb.
 
Les hedge fund, les fonds spéculatifs, sont des grands amateurs de paradis fiscaux, et certains estiment que 80% des fonds d’investissements mondiaux sont basés aux îles Caïman.
 
Accessoirement, les cabinets de consultants sont aussi des fans des paradis fiscaux, or ce sont eux qui sont censés « noter » les entreprises et évaluer les risques. Ainsi, Deloitte Consulting était présent dans 35 paradis fiscaux en 2008, Price Waterhouse Coopers dans 44, KPMG dans 27, et Ernst & Young, le quatrième des grands cabinets d’audit, y est également. D’où leur rôle dans l’évasion fiscale de beaucoup de multinationales aux comptes bidons, ou pas.
Parce que, alors qu’ils sont là, en principe, pour contrôler les dérives des multinationales, celles-ci sont aussi leurs clientes et leur demandent des conseils de placement. Du coup, les cabinets d’audit ne sont pas le moins du monde choqués par les transferts vers les paradis fiscaux, où eux-mêmes ont des succursales. D’autant plus que, selon le rapport du sénateur US Carle Levin, les activités des banques qui passent par les paradis fiscaux sont deux fois plus rentables que les autres parce que les commissions y sont plus élevées (15 à 25% des opérations effectuées).
 
C’est ainsi que moult scandales financiers impliquent à la fois les cabinets d’audit et les paradis fiscaux. Par exemple, dans l’affaire Enron (qui avait 881 filiales offshore dont plus de 600 aux îles Caïman), on s‘est aperçu que de grands établissements comme JP Morgan Chase, Citi Group, Merril Lynch, Barclays bank, Deutsche Bank, Bank of Amercia, Credit Suisse et d’autres s’en sont donné à cœur joie en planquant soigneusement les dettes (au moins 8 milliards de dollars de prêts accordés au groupe) dans les paradis fiscaux, afin que le titre d’Enron ne se casse pas la figure trop vite16]. Normal, une partie de ces banques en étaient aussi actionnaires en plus d’être créancières.
 
paradis_fiscalQuant aux banques, la banque des Règlements Internationaux a calculé qu’en mars 2006, 58% des prêts internationaux des banques venaient d’établissements basés dans des paradis fiscaux, tandis que 54% des dépôts internationaux vont dans des établissements installés dans lesdits paradis fiscaux. Et puis, 46% des dépôts internationaux venaient de sociétés installées dans ces paradis fiscaux.
 
On imagine bien pourquoi la BNP n’est prête de lâcher ses 189 filiales résidant sous les tropiques ou autres, dans lesquelles on propose des placements tellement attractifs.
A tel point qu’un rapport du CEREBEM a un chapitre intitulé « Pas d’activité ‘Banque privée’ sans paradis fiscaux ». De fait, parmi les services proposés aux clients par les banques implantées dans les paradis fiscaux, on a les comptes offshore et les comptes numérotés répartis partout dans le monde, les sociétés écran, des mouvements de fonds rapides, importants, et difficiles à repérer, la transformation de dépôts d’argent douteux en prêts tout propres17]
 
Les paradis fiscaux et leurs avantages sont complètement intégrés dans les stratégies « commerciales » et financières des entreprises. Les supprimer reviendrait à chambouler tout le fonctionnement des multinationales et des grandes banques.
Au lieu d’être fermes, les gouvernements mendient le rapatriement du fric : en 2005, Bush a crée une amnistie fiscale pour les multinationales qui ramenaient de l’argent entassé dans les paradis fiscaux. Taux d’imposition offert par Bush : 5,25%, au lieu de 35%. Et ça a marché, puisqu’on a vu quelques milliards revenir des Pays-Bas, du Luxembourg, de Suisse principalement.
 
Et si on veut récupérer le magot, il va falloir s’y mettre sérieusement, puisque les investissements des boîtes paradis_fiscaux2_REDUITfrançaises dans les paradis fiscaux ne représentent pas moins de 37% du volume total des investissements français effectués à l’étranger.
Dans l’autre sens, 47% des investissements directs réalisés en France par des boîtes étrangères viennent de paradis fiscaux, le Luxembourg en tête18]avec 15,3 milliards en 2008. Dans le tas, une bonne partie vient simplement des filiales offshore de nos entreprises, qui « investissent » après économisé sur les impôts.
 
Au niveau mondial, on s’aperçoit que Singapour concentrait déjà 14 milliards de dollars d’investissements directs en 2000 et 2001, les Bermudes près de 22 milliards, Hong-Kong plus de 84 milliards (autant que la Chine !)…
 
On a aussi vu, à l’aune de la crise boursière, que les paradis fiscaux étaient très pratiques pour planquer les dettes. On refourgue les produits dérivés pourris à une filiale offshore, mais il n’en reste pas moins que la dette est réelle, pour le coup.
Et puis, ils attirent les taxations vers le bas en poussant les pays à entrer en concurrence avec des Etats où il n’y a aucune taxe, ce qui est un bon point non négligeable.
 

Bref, on se rend compte que les paradis fiscaux sont comme les banques : « too big to fail  », trop gros pour tomber.
 

 
[1] C’est la technique fort appréciée des « prix de transfert  » : une multinationale se vend des produits entre ses succursales en Europe et celles des paradis fiscaux (offshore) avec des prix calculés pour payer un minimum de taxes. Ils appellent ça l’ « optimisation fiscale ». D’après Raymond Baker, les manipulations de ces prix de transfert représenteraient 7% du volume des échanges commerciaux mondiaux. D’après la Commission européenne, les « facturations intra groupes » représentent 60% du commerce mondial !
 
[2] Sans pour autant avoir de droit de vote au Conseil d’administration. Accessoirement, l’Etat Belge possède quant à lui 10,7% de la même BNP Paribas, ce qui en fait une banque résolument publique…où l’Etat n’a rien à dire.
 
[3] C’est un système qui a été inventé par le Commonwealth : un tribunal a déclaré en 1876 qu’une société dont les activités se déroulaient en Inde mais dont les dirigeants et le conseil d’administration sont basés en Angleterre relève du droit anglais et devait payer des impôts anglais. Puis en 1929, on a admis que pour éviter les impôts, même les organes de directions devaient se trouver à l’étranger. Evidemment, toutes les îles du Commonwealth, Bermudes, Bahamas, Caïmans, ont repris et perfectionné le système. Ensuite, les Suisses ont inventé les comptes à chiffres, et leur secret bancaire devient inviolable en 1934, sous peine de poursuites pénales.
 
[4] Le manque à gagner fiscal est estimé par certains à 100 milliards de dollars par an pour les Etats-Unis, 30 à 50 pour l’Allemagne, 20 à 50 pour la France et le Royaume-Uni. La commission Européenne a estimé en 2006 qu’en France, la fraude fiscale totale représentait 2 à 2,5% du PIB, donc 36 à 45 milliards d’euros pour l’année 2007.
 
[5] D’autres parlent de 10.000 milliards qui y seraient gérés chaque jour, d’autres de 10.000 milliards (toujours en dollars) qui y seraient placés…
 
[6] La fameuse banque LTG, dont un ancien informaticien, Heinrich Kieber, a vendu aux services secrets allemands un CD-Rom avec les noms de 1.400 ressortissants ayant des fondations au Lichtenstein, en 2008. Puis il l’a aussi revendu aux Etats-Unis, à l’Angleterre, à la France…
 
[7] Il pourrait d’agir de 400 millions d’euros, retrouvés sur le compte de la fondation Copa.
 
[8] Si on prend les conventions passées en 2008 et 2009, ça fait une moyenne de 3 conventions signées par paradis fiscal.
 
[9] Parmi les 12 accords signés par le Lichtenstein, il y en a eu avec la Belgique, les Pays-Bas, Saint Marin, Andorre, le Luxembourg, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, Monaco, Saint-Vincent et grenadine, l’Irlande, qui sont tous plus ou moins des paradis fiscaux. Les deux autres étant la France te l’Allemagne.
 
[10] C’est-à-dire en avril 2009 : Liste gris foncée (paradis fiscaux déjà identifiés en 2000 par l’Ocde) : Andorre, Anguilla Antigua et Barbuda, Aruba, Bahamas, Bahreïn, Belize, les Bermudes, les iles vierges anglaises, les iles Cayman, les iles Cook, la Dominique, Gibraltar, Grenade, Liberia, le Liechtenstein (sorti), les Iles Marshall, Monaco (enlevé depuis), Montserrat, Nauru, les Antilles néerlandaises, Niue, Panama, St Kitts and Nevis, Sainte Lucie, Saint Vincent et Grenadine, Samoa, San Marin, les iles Turks and Caicos, Vanuatu
- Liste gris clair (autres centres financiers) : Autriche (sortie aussi), Belgique (sortie de la liste), Brunei, le Chili, le Guatemala, Luxembourg (enlevé depuis), Singapour (retiré en novembre), Suisse (enlevée). A noter : sur la liste noire, il ne reste plus aucun des quatre pays qui y étaient inscrit pour motif de non coopération (Costa Rica, Malaisie, Philippines, Uruguay). De fait, il n’y a donc plus de liste noire des paradis fiscaux, d’après l’OCDE.
 
 
[11]Il a été crée par le Tax Justice Network, parce que « les paradis fiscaux engendrent la pauvreté », un organisme crée par le Parlement Britannique en mars 2003 pour analyser les impacts de l’évasion fiscale, le bien fondé d’une taxation etc. Il utilise une douzaine d’indicateurs différents, bien plus pertinents que ceux de l’OCDE…
 
[12] L’article 238A du code général des impôts considère qu’il s’agit d’un lieu au « régime fiscal privilégié », puisque d’après la loi » le montant des impôts sur les bénéfices ou sur les revenus auxquels est soumise la structure est inférieur de plus de la moitié à celui dont elle aurait été redevable en France dans les conditions de droit commun. L’impôt sur les bénéfices comprend l’impôt sur les sociétés au taux de droit commun et les contributions additionnelles ». Du coup, le fisc applique mécaniquement une retenue à la base de 33%.
 
[13] Qui représente à lui seul 4% du PIB anglais. On y gère un cinquième des actifs des hedge fund mondiaux.
 
[14] L’Irlande est en effet ce qu’on peu appeler le paradis fiscal de nouvelles technologies, puisqu’il n’y a aucune taxe sur les droits de propriété intellectuelle ni sur les transferts d’actifs liés à la propriété intellectuelle. Les écrivains n’y paient aucune taxe, mais Microsoft non plus. On y trouve aussi Dell, IBM, Hewlett Packard, Apple.
 
[15] Apparemment, Bill Gates a modifié le statut de la Round Island Ltd pour ne pas avoir à fournir d’infos sur les comptes de sa boîte.
 
[16] Pour cela, elles ont ramassé 305 millions de dollars d’amende en juillet 2003.
 
[17] C’est le « private banking  », qui a par exemple permis à Citibank de faire passer 87 millions de dollars issus du trafic de drogue hors du Mexique vers des comptes situés en Suisse entre 1992 et 1994, au profit de Raul Salinas de Gotari, le frère de l’ex président du Mexique. Citibank aurait fait transiter 300 millions de dollars pour le cartel de Juarez, la ville frontalière où on assassine des centaines de femmes chaque année. Citibank détient aussi 40.000 comptes de personnalités politiques d’Amérique latine, d’Asie et d’Afrique dont Omar Bongo ou les fils de l’ex dictateur du Nigéria…
 
[18] Suivis de la Belgique (9,6 milliards d’euros), des Pays-Bas (8,2 milliards), des Etats-Unis (8,1 milliards), de l’Allemagne (5,6 milliards), de la Suisse (4,6 milliards) et du Royaume-Uni (4,5 milliards). La plupart des ces investissements sont réalisés dans l’immobilier et les services aux entreprises.